L’ACIM, l’association des Constructions Industrialisées et Modulaires, a été créée le 6 mars 2004 à l’initiative de huit membres fondateurs : Coficiel, Loxam Module, OBM, Hertz, GE Modulaire, Algeco, Dassé Construction et Touax, qui souhaitaient se regrouper afin de représenter la profession et d’avoir un poids plus significatif.
Lors d’une Assemblée Générale extraordinaire qui s’est tenue en décembre 2019, les membres de l’ACIM ont voté la dissolution de l’organisation en tant qu’association loi 1901 pour adopter de nouveaux statuts qui la transforment en syndicat professionnel des Acteurs de la Construction Industrialisée et Modulaire. Ce changement de statuts vise à lui permettre de réunir plus d’entreprises de métiers participant au même secteur d’activité et à lui conférer une meilleure reconnaissance par les interlocuteurs institutionnels.
L’ACIM n’a eu de cesse de faire connaître les multiples applications des constructions modulaires, de valoriser leur montée en gamme et d’orchestrer les exigences de qualité et de sécurité auxquelles elles doivent répondre. Au fil du temps, le syndicat est devenu de plus en plus représentatif auprès des pouvoirs publics, des organismes professionnels.
Il regroupe aujourd’hui une soixantaine de membres, acteurs principaux du secteur : constructeurs, loueurs, fournisseurs, architectes, bureaux d’études… Les adhérents de l’ACIM représentent 4 980 emplois pour un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros en 2022. En termes de chiffre d’affaires le poids des adhérents de l’ACIM représente entre 90 à 95% du total de la profession du modulaire.
Ce succès confirme la nécessité pour les industriels d’avoir le soutien d’une entité qui soit un véritable « porte-parole » de la spécificité de leur métier et de leurs produits.
Les professionnels de l’ACIM s’inscrivent tous dans une démarche d’excellence tant pour les
produits que pour les services qu’ils proposent.
Gage de cette volonté, l’ensemble des adhérents s’engage à respecter la “Charte de
l’ACIM”, détaillant point par point leurs obligations.
Ces derniers ont permis de progresser significativement dans plusieurs domaines :
Certains de ces travaux ont abouti à la production de livrables, réservés aux adhérents (documents d’aide à la décision, calculateur, procédures, …).
Conçue avec et pour les professionnels de la filière, répondant aux attentes des assureurs et des contrôleurs techniques, cette nouvelle certification vise à accompagner le développement de la construction modulaire, valorisant et structurant les bonnes pratiques, tout en fournissant aux prescripteurs et maîtres d’ouvrages un repère de qualité, de performance et de fiabilité.
Afin d’accompagner ses adhérents dans le développement d’une filière intégrée, l’ACIM mène avec le CSTB une démarche de normalisation de la construction modulaire à ossature porteuse primaire Acier et Béton.
En tant que technique non traditionnelle, la construction modulaire se heurte souvent à une interprétation variable des conditions de fabrication et de mise en œuvre nécessaires afin de garantir la stabilité et la qualité des ouvrages.
C’est avec l’ambition de faire de la construction modulaire une technique de construction courante que l’ACIM porte la rédaction de règles professionnelles, première étape vers une reconnaissance de ce mode constructif.
Ces documents seront ensuite présentés à la commission « C2P » pour validation, deviendront alors applicables et feront référence pour les fabricants et constructeurs modulaires. Ils formeront une base pour l’élaboration des autres règles de mise en œuvre des modules 3D.
La réglementation énergétique 2020 (RE2020) remplace progressivement les réglementations thermiques (RT) pour devenir la nouvelle exigence de performance des bâtiments. Nouveauté majeure, désormais le “coût” carbone est pris en compte à la construction ET pendant la durée de vie du bâtiment.
La RE2020 s’applique aux bâtiments (définitifs) pour application de bureaux, de logement et d’enseignement mais quid des solutions temporaires ?
L’ACIM s’est immédiatement rapproché de la direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages (DHUP) pour coopérer lors de la rédaction de l’arrêté des exigences qui s’appliqueront aux constructions temporaires.
Nombreux sont les enjeux : quel périmètre d’application ? Quelles performances ? Quels délais ? Quid de la rétroactivité ? Dans ce cadre, l’ACIM a oeuvré auprès de la DHUP durant plus de 2 ans.
Depuis la publication des exigences, la coopération est toujours d’actualité, au travers notamment de la rédaction des fiches d’application.Retrouvez nos publications sur le sujet dans l’onglet parutions
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